Quel drôle d’oiseau !

Printemps

En ce jeune printemps, d’un timide soleil
Les rayons bienfaiteurs transpercent les nuées,
Nous chauffent doucement, nous tirent du sommeil,
Font fuir l’hiver malgré les branches effeuillées.

Prévoyants, les oiseaux l’avaient bien annoncé,
Chantant et faisant fi de la date officielle.
D’un bon train, les chantiers de leurs nids avançaient,
De brindille en duvet, comme phase essentielle.

En ce jour glorieux de résurrection,
Je trouvai ce matin le premier oisillon
Mort, tombé de son nid, innocente victime.

De même pour que vive un tout nouvel amour,
Un autre doit mourir. C’est la vie troubadour !
Va séduire une belle en déclamant tes rimes.

N.D.L.R. : En laissant le regard “traverser” l’écran,
les fleurs apparaîtront au-dessus de leur ombre et sous le texte.