Les quatre saisons de l’Amour

Au premier temps tu convoites un brin de chaleur
Comme l’oisillon s’égosille après sa mère
Tu clames à tous les vents « Je cherche le bonheur »
En crise existentielle obstinément tu erres

Tu ne l’attendais plus pourtant il était là
Son cœur a répondu basculé dans l’ivresse
Hors cet embrasement rien ne compte ici bas
Vous accordez vos sens engrangez les promesses

Ces fondations posées à présent on bâtit
Arrosant chaque jour la plante délicate
Qui donne ses beaux fruits tout petit à petit
Nouvelles voix au chœur en forme de sonate

Il reste à faire tant tant à créer ensemble
Sur le chemin tracé parer la sécheresse
Garder les mains les pieds et les pensées à l’amble
Jusqu’au souffle dernier vivre dans la tendresse