Quelle est ta nuit ?

Chant à la nuit

Au ciel rouge et sanglant du crépuscule luit
des astres la clarté du premier à l’ultime
Dans l’endormissement du profond de la nuit
s’éclairent les trous noirs de mon cosmos intime

Explorateur du continent de l’inconscient
le rêve me conduit avec intelligence
quelque énigme nouant toujours à bon escient
il entrouvre une issue entre les résurgences

Son pinceau rose en main l’aurore peint le ciel
Flotter encore un peu en mer de clairvoyance
et tel l’apiculteur en cueillir l’essentiel
jusqu’à la corde user l’état de sur-conscience

Ma pensée s’assombrit quand la clarté du jour
transperce les volets et tache de lumière
les draps où le sommeil me retient encor pour
retarder le grand saut dans la vie coutumière

Soleil intensément incendie éblouit
Lune subtilement insinue les fêlures
L’Autre écraserait tout l’Une extirpe l’enfoui
hors du gouffre et guérit de l’Autre les brûlures

Chant à la nuit

Au ciel rouge et sanglant du crépuscule luit
des astres la clarté du premier à l’ultime
Dans l’endormissement du profond de la nuit
s’éclairent les trous noirs de mon cosmos intime

Explorateur du continent de l’inconscient
le rêve me conduit avec intelligence
quelque énigme nouant toujours à bon escient
il entrouvre une issue entre les résurgences

Son pinceau rose en main l’aurore peint le ciel
Flotter encore un peu en mer de clairvoyance
et tel l’apiculteur en cueillir l’essentiel
jusqu’à la corde user l’état de sur-conscience

Ma pensée s’assombrit quand la clarté du jour
transperce les volets et tache de lumière
les draps où le sommeil me retient encor pour
retarder le grand saut dans la vie coutumière

Soleil intensément incendie éblouit
Lune subtilement insinue les fêlures
L’Autre écraserait tout l’Une extirpe l’enfoui
hors du gouffre et guérit de l’Autre les brûlures