Deux mille seize
J’aimerais te parler de l’an sitôt fini,
de l’an passé, du trépassé, de l’an dernier.
Le dernier, pas vraiment, puisqu’un nouvel arrive
et que nous sommes là pour tous le vivre ensemble.
Le disparu est souvent vu comme admirable,
ses aspects les plus noirs oubliés, pardonnés.
Or la planète en est restée pleine de bleus,
tout maculée de rouge et noircie jusqu’aux os.
Mais il surnagera les bonnes volontés,
les actes généreux, les moments créatifs
innombrables de ce qu’on aime partager,
mis à germer dans le terreau de l’amitié.
De l’an naissant tout neuf, le deux mille seizième,
n’étant pas grand devin, j’avoue, je ne sais... rien !
Ce dont je suis certain, c’est qu’armés de courage,
les manches retroussées, chants et sourire aux lèvres,
ouverture et curiosité à nos oreilles
grand déployées et à nos yeux écarquillés,
nous accueillerons, écouterons, entendrons,
découvrirons le différent, l’Autre nous-même.
Le rencontrant, le connaissant, chasser la peur,
repeindre en bleu cette planète, en jaune, en vert,
bannir le monochrome, harmoniser les voix
et que s’élève en arc-en-ciel l’hymne à la joie.
Deux mille seize
J’aimerais te parler de l’an sitôt fini,
de l’an passé, du trépassé, de l’an dernier.
Le dernier, pas vraiment, puisqu’un nouvel arrive
et que nous sommes là pour tous le vivre ensemble.
Le disparu est souvent vu comme admirable,
ses aspects les plus noirs oubliés, pardonnés.
Or la planète en est restée pleine de bleus,
tout maculée de rouge et noircie jusqu’aux os.
Mais il surnagera les bonnes volontés,
les actes généreux, les moments créatifs
innombrables de ce qu’on aime partager,
mis à germer dans le terreau de l’amitié.
De l’an naissant tout neuf, le deux mille seizième,
n’étant pas grand devin, j’avoue, je ne sais... rien !
Ce dont je suis certain, c’est qu’armés de courage,
les manches retroussées, chants et sourire aux lèvres,
ouverture et curiosité à nos oreilles
grand déployées et à nos yeux écarquillés,
nous accueillerons, écouterons, entendrons,
découvrirons le différent, l’Autre nous-même.
Le rencontrant, le connaissant, chasser la peur,
repeindre en bleu cette planète, en jaune, en vert,
bannir le monochrome, harmoniser les voix
et que s’élève en arc-en-ciel l’hymne à la joie.
Beethoven - Fantaisie pour piano, chœur et orchestre opus 80 (extrait, final avec chœur préfigurant celui de sa 9ème symphonie)
Piano Alexandre Bodak, orch. “Le Violon d’Ingres”, chœur “Résonances” de Courbevoie, dir. Claude Raymond, chef de chœur Hubert Marchal
Enregistrement du concert donné le 9 juin 1995 en l’église Saint Maurice de Bécon les Bruyères
Une écoute (très) attentive révèlera (peut-être) une voix connue ! 4 mn 59 s au sommet de l’émotion !