Fumée noire ou fumée blanche
Quelle fumée s’échappe, quels anciens ressentis enfin s’évanouissent, et quel état neuf elle infiltre en moi quand je brûle du papier porteur d’amer en mots et souvenirs ?
Quelle fumée s’envole quand dans ma cheminée, j’allume un feu joyeux et bienfaisant, qu’il irradie la salle de jaunes et de rouges,
durcissant les ombres, adoucissant les teintes ?
Quelle fumée s’arabesque quand je fais cuire à la broche un jeune et tendre agnelet, emportant avec elle les effluves du rôt, affriolant les papilles,
réveillant les souvenirs des saveurs de l’enfance ?
Quelle fumée s’envolute au-dessus du tas de feuilles fraîchement mortes à l’automne languissant, générant un humus qui retourne à la terre,
la prépare à renaître au prochain printemps ?
Quelle fumée tournoie, dérape, hésite et monte, émanant du feu d’amour qui brûle et s’apaise, redémarre et emporte les âmes et les corps dans un ardent rapprochement,
un éloignement cruel, des heureuses retrouvailles en étreinte passionnée ?
Fumée noire ou fumée blanche,
chacune apporte au monde
un message, un signe,
un cri, un chant.
Fumée noire ou fumée blanche,
chacun la recevant
y trouve espérance,
y trouve peine.
Fumée noire ou fumée blanche,
elle naît d’un foyer,
ce signal de vie,
de fin aussi.
Fumée noire ou fumée blanche
Quelle fumée s’échappe, quels anciens ressentis enfin s’évanouissent, et quel état neuf elle infiltre en moi quand je brûle du papier porteur d’amer en mots et souvenirs ?
Quelle fumée s’envole quand dans ma cheminée, j’allume un feu joyeux et bienfaisant, qu’il irradie la salle de jaunes et de rouges,
durcissant les ombres, adoucissant les teintes ?
Quelle fumée s’arabesque quand je fais cuire à la broche un jeune et tendre agnelet, emportant avec elle les effluves du rôt, affriolant les papilles,
réveillant les souvenirs des saveurs de l’enfance ?
Quelle fumée s’envolute au-dessus du tas de feuilles fraîchement mortes à l’automne languissant, générant un humus qui retourne à la terre,
la prépare à renaître au prochain printemps ?
Quelle fumée tournoie, dérape, hésite et monte, émanant du feu d’amour qui brûle et s’apaise, redémarre et emporte les âmes et les corps dans un ardent rapprochement,
un éloignement cruel, des heureuses retrouvailles en étreinte passionnée ?
Fumée noire ou fumée blanche,
chacune apporte au monde
un message, un signe,
un cri, un chant.
Fumée noire ou fumée blanche,
chacun la recevant
y trouve espérance,
y trouve peine.
Fumée noire ou fumée blanche,
elle naît d’un foyer,
ce signal de vie,
de fin aussi.