Lorsqu’arrive le soir s’allument les lumières
comme si l’on voulait ne plus quitter le jour
Et quand l’année rejoint le bout de sa carrière
scintillent par milliers ses rutilants atours
Allumons des bougies autant que les années
de ces calendriers de toutes religions
toutes couleurs de peaux des claires aux basanées
La Terre illuminons jusqu’aux moindres régions
Ces clartés en afflux luttent contre le sombre
le traquant dans les coins presque à l’anéantir
Mais dans ce vain combat gagnent toujours les ombres
alors vivons avec sans nier ni mentir
Don du ciel espéré cette flamme m’élève
Son essence voisine au plus creux de mon cœur
avec l’enfant et ses parents Lors que leur sève
m’aide à grandir et que du noir je n’aie plus peur
La souris porte la flamme ! La déplacer au-dessus de la zone sombre, celle-ci s’éclairera !