Épuisés les douze mois de l’an deux mil quatre,
en une nuit, cet an nouvel en offre douze.
Moi le premier, j’en vis et reprends mon envol.
Après, il fait vriller et malgré un défaut
de langue, nous remet sur le semin en marse.
Puis octroyant un havre, il nous reposera
attendant les beaux jours sans opposer de mais.
Arrive un maréchal, ferrant un bel étai.
La soûlerie de jus y est mais pas out.
Viennent les quatre mois frissonnant de leurs bre,
bizarrement numérotés de sept à dix,
déclin de l’œil mi-clos et des rimes en froid.
 
Mais chaque mois et chaque jour, un nouveau Moi
à la vie renaîtra, qui ne tiendra qu’à Toi.
Soutenons-nous l’un l’autre, aidons nos nouveaux Mois
à façonner bonheur, amour et joie vers Toi.
N.D.L.R. : ligne 9, prononcer "a-out"