CàD > Mots dits hier

Aimer, un nid en moins, cette âme erre.

Chaque vie est naissance et mort. Chaque amour est renaissance. Et chaque jour, et chaque amour contient sa fin comme chaque vie renferme les ferments qui conduisent à la mort.

Mort et réincarnation tant que la vie n’aura atteint ni la pleine conscience ni la consciente plénitude ?
Désamour et réamour de même ?

Vêtu d’acrylique et de dacron, incapable d’autocritique, l’accro de l’écran, acrobate crado du macramé, avec alacrité s’accroche à son ancrage, a croqué akras salés et crêpes sucrées, accroît son âcreté, sort son ambulacre, accrédite l’autocratie et laisse à croire en sa chromatide chromatique. L’anacrouse sur sa chronologie en crabe a cru et s’écrie écrasée dans son écrin en crise. La crête et la criticité de sa croisade décrépie, décriée et discréditée atteinte, l’accro incrédule écrasa son incroyable encrier incrusté. Il s’inscrit en faux contre son état lacrymal de jocrisse ni lucratif, ni nacré, sa maniaquerie massacrante. Il vainc ce signe secret et sépulcral, transcrit en sanscrit cette sécrétion de croissance. Il se met à croquer du scrabble en ingurgitant des croissants ocrés. Son olécrane ne craque plus, peut-être l’oxycrat qu’il avale, peut-être son pancréas réactivé. La nécrose de sa névrose, la décrue de son achromie, son acrophobie excrétée, le revoici synchronisé avec sa créativité, inscrit en surcroît de vie.

Attacher à un arbre une jarre dont le col laisse juste passer la main du singe ; mettre un fruit dedans et attendre. Le singe plonge sa main dans la jarre, saisit le fruit et se retrouve prisonnier. Mais il ne lâche pas le fruit pour se libérer.
Nous trouvons cela étonnant, drôle et nous en rions. Et nous faisons de même avec nos peurs, nos blessures, nos petites habitudes, nos obligations, nos relations pesantes...

Expérimentons de goûter notre champagne préféré dans un gobelet en plastique et dans une flûte en cristal.
Hormis la différence de contact aux lèvres, le goût même diffère. Peut-être savons-nous déjà que le champagne bu, nous jetterons le gobelet ? Alors que nous aurons envie de faire durer le plaisir de boire dans le cristal, et même vide, de tourner la flûte entre nos doigts, de faire jouer la lumière dans le liquide, les bulles et le cristal.
Mon contenu se trouve valorisé par moi, son contenant. Comment ce que je pense et ce que je dis pourraient se dissocier de ce que je suis ?

Que ceci rejoigne cela et s’en nourrisse,
et cela aidera et renforcera ceci.

Je peux aussi goûter et apprécier le contenu sans attention au contenant. Cela demande un certain détachement de l’apparence, un certain lâcher prise par rapport au paraître. Tout un “travail” de déconditionnement pour me tourner vers l’essence et l’essentiel.

En fait, serait-il pire que moi dans son désir de se faire aimer du plus grand nombre et haïr de tous les autres ? Surtout ne pas laisser indifférent, surtout ne pas passer inaperçu.
Eh bien, mon petit Nicolas, nous avons encore du chemin devant nous, des séances de relaxation, de méditation, avant de trouver la Paix intérieure, l’Amour et enfin la vraie Vie dans la sérénité. Comme tu fais tout rapidement, je ne doute pas que tu l’atteignes un jour... mais pas plus longtemps, faut pas abuser non plus !

Le petit Nicolas démontre que, comme le dit l’ami Serge (voir son mot dit du 18/10/2002),
« ... Pour aimer, il faut du temps. »
Pour aimer Carla et surtout afficher leur “amour sérieux”, Nicolas a pris des vacances, et même deux fois. On pouvait le penser atteint par la grâce mais non, voilà de retour son naturel performant, expéditif. Décisions et annonces à l’emporte-pièce.
Ce qui nous donne quelques pas de tango dont le fameux “un pas en avant, un pas en arrière”.

Où est la rupture ? Tout président d’un état se devrait-il d’être marié ? Si oui, alors en CDD de 4 ans, renouvelable seulement avec l’accord des électeurs. Qui dévoilera les clauses secrètes du contrat de ce mariage secret ?

N’attends pas d’avoir reçu, donne.
N’espère pas recevoir, donne.
Ce que tu n’attends pas, que tu n’espères pas,
te sera donné à ta plus grande surprise.
Certains cadeaux seront petits,
si difficiles à percevoir.
D’autres te paraîtront grandioses,
si difficiles à recevoir.
Les plus grands aident les plus petits.

Et maintenant que tu sais
percevoir les plus petits,
recevoir les plus grands,
constate que tu as changé
... ta manière de donner.

Blanches brebis d’air,
en miroir les moutons d’eau,
des gouttes de vert.

Du plein au trou d’air,
du trop au manque d’aimer,
étouffe ou vit d’air.

Celle des revenus,
celle des partis pas encore revenus,
celle des pas encore arrivés... à leur fin,
celle des pas revenus d’être partis,
celle des hésitants du genre jyvaty, jyvatypa,
celle des qui n’ont rien à déclarer,
celle des qui en feraient bien plusieurs,
celle des prolixes au style roman feuilleton
et celle de celles qui aimeraient bien...
eh ! déclaration n’est-elle pas féminine !

Travailler plus pour gagner plus (ça c’est original !) et surtout, afin que l’économie du pays en profite, dépenser plus... mais quand ? Pour gagner du temps passé à consommer, il reste à réduire le temps de sommeil mais dormir moins nuit... à la bonne santé. Attention à l’augmentation des dépenses... de ladite santé !

... Et dépenser plus, on peut aussi abandonner les occupations de temps libres non dépensières comme balades au bord de l’eau, dans les forêts, dans les parcs et à la place, aller s’oxygéner, se remplir les yeux et les oreilles, et vider son compte en banque dans les grands magasins et les supermarchés qui, pour les besoins, ouvriront tard le soir, et les dimanches et jours fériés.

Autre avantage à ce mode de vie où se réduit le temps véritablement libre, pas de contemplation, pas de réflexion, pas de créativité, toutes choses dangereuses et propices à faire éclore des pensées. À la place, consommer la télévision, son prêt-à-penser et sa publicité. Voilà qui nous fait une population docile, inféodée aux groupes de l’industrie alimentaire, vestimentaire, automobile, et aux groupes de presse... surtout pressés de vendre plus de biens matériels de consommation... toujours plus !

Entendre une mouche voler... un œuf,
attendre qu’elle vole... un bœuf.

« Ah ! te voilà toi », chantait Chelon. « Vé, la voilà la Pomponette », disait Raimu. La disparition, aurait dit Perrec. Et la réapparition, aurait ajouté Bernadette.
Alors, Monsieur revient après 4 ans d’absence. Pas trop fatigué ? les vacances étaient-elles agréables ? Toi, tu n’es pas vraiment pour travailler plus.
À ton crédit, tu annonces les JO d’été ; tu nous offres 0,4% d’augmentation du PIB ; tu nous remets à l’heure, c’est ton office basique...

Quittant ma dulcinée après une nuit d’amour, terminant le dernière bouchée d’un canard en daube, savourant la dernière gorgée d’un verre de Gevrey-Chambertin, dégustant la dernière cuillérée d’un Paris-Brest, avalant la dernière goutte d’une tasse de café fumant et moussant, exhalant la dernière bouffée d’un doux cigarillo,
je ressens déjà le manque, l’absence de ces sensations, le mal d’abandonner ces bonnes choses et le bien-être qu’elles offrent.

La séparation, la fin provisoire sont cependant nécessaires pour retrouver d’autres merveilleux instants plus tard et les apprécier pleinement.

J’ai déjà écrit ici que
la vie éternelle en Paradis
me semblerait insupportable.

Je suis là mais pas ici, présent physiquement mais absent par la pensée ; mon regard traverse les choses et les gens comme devant un stéréogramme. Je ne vis l’instant ni pour moi, ni moins pour l’Autre ou les Autres qui m’entourent.
La puissance de l’esprit est telle qu’elle peut me transporter ailleurs, ailleurs dans le temps et dans l’espace, ailleurs où j’aimerais me trouver plutôt qu’ici et maintenant.
Qu’est-ce qui m’empêche d’y être, ici et maintenant ? Quelle préoccupation ? Quels soucis ? Quelle envie de fuite ?
La présence de l’un n’empêche pas l’Autre d’éprouver le sentiment de manque et d’abandon si cette présence reste absente.

AIR FRANCE-KLM s’envole de +2,44%

MICHELIN se dégonfle de -3,72%

LAFARGE bétonne à +1,87%

Plus forts que Météo France, les magazines de santé et beauté nous annoncent l’été, un été qui approche et sera chaud.
Ce qui apparaît clairement dans leurs titres :
“Ventre extra-plat et fesses fermes en 3 semaines”
“Cellulite, c’est maintenant qu’on la traite”
... D’autres titres ?

02/01/2008 (Serge)	Que le temps passe vite ! C’est déjà 2008. Alors année de fuite ? Ou bien année de cuites ? Dans un monde qui s’agite Ce qu’on veut au plus vite C’est avoir tous la frite.	03/01/2008	Variation sur un M Aimer, un nid en moins, cette âme erre.
02/01/2008 (Serge)		06/01/2008	Ô Roi de cœur, tu piques, ô Roi ! Gare à ton trèfle, à carreau tiens-toi. Tu te promènes en grand arroi, semant partout le désarroi. Alors fais gaffe à ton cou, Roi !
07/01/2008	Au lieu de raisonner sur mes dires, laisse donc résonner tes sentirs.	09/01/2008	Pour plus de relief dans la...
10/01/2008	Bière qui coule panache la mousse
11/01/2008	Tant de distance entre réflexion et réflexe ! Un instant de plus, un pas de plus, un ion de plus, et la réflexion m’offre une réponse, une attitude qui n’est plus réflexe.
12/01/2008	Réincarnation et amour Chaque vie est naissance et mort. Chaque amour est renaissance. Et chaque jour, et chaque amour contient sa fin comme chaque vie renferme les ferments qui conduisent à la mort. Mort et réincarnation tant que la vie n’aura atteint ni la pleine conscience ni la consciente plénitude ? Désamour et réamour de même ?	13/01/2008	Est-ce qu’un puissant fonds peut combler un puits sans fond ?
		15/01/2008	C’est pas “Yakapa”, c’est la capacité à cesser la cécité.
		16/01/2008	Renoncer à dénoncer, en prononcer l’annonce et énoncer ce renon, c’est dit !
17/01/2008	L’accro de l’écran Vêtu d’acrylique et de dacron, incapable d’autocritique, l’accro de l’écran, acrobate crado du macramé, avec alacrité s’accroche à son ancrage, a croqué akras salés et crêpes sucrées, accroît son âcreté, sort son ambulacre, accrédite l’autocratie et laisse à croire en sa chromatide chromatique. L’anacrouse sur sa chronologie en crabe a cru et s’écrie écrasée dans son écrin en crise. La crête et la criticité de sa croisade décrépie, décriée et discréditée atteinte, l’accro incrédule écrasa son incroyable encrier incrusté. Il s’inscrit en faux contre son état lacrymal de jocrisse ni lucratif, ni nacré, sa maniaquerie massacrante. Il vainc ce signe secret et sépulcral, transcrit en sanscrit cette sécrétion de croissance. Il se met à croquer du scrabble en ingurgitant des croissants ocrés. Son olécrane ne craque plus, peut-être l’oxycrat qu’il avale, peut-être son pancréas réactivé. La nécrose de sa névrose, la décrue de son achromie, son acrophobie excrétée, le revoici synchronisé avec sa créativité, inscrit en surcroît de vie.	18/01/2008	À toi qui passes par ici, par habitude ou par hasard, j’ai à te confier un secret que, promis, tu n’ébruiteras, qui restera entre nous deux. Qu’il reste ignoré de la presse et tout autant de la télé. Je me demande même si je ne ferais mieux de le taire. Dilemme du taire ou du dire. C’est à dire ou à ne pas dire. Pour me pousser, si tu chantais « Parlez-moi d’amour, dites-moi... » je me déciderais peut-être. Alors dis-moi donc que tu m’aimes et j’oserai te révéler et dévoiler à ta lumière les obscurs côtés de mon tout. Anime-les, adoucis-les, aide-moi à les accepter. Ainsi fait, je te saurai gré, te renverrai cette lueur qui, à son tour, t’éclairera, éveillera l’entier de toi.
19/01/2008	Ruban de vie rubis de vent	21/01/2008	Ouf ! je suis très célèbre... auprès de quelques amis.
22/01/2008	Le piège à singes Attacher à un arbre une jarre dont le col laisse juste passer la main du singe ; mettre un fruit dedans et attendre. Le singe plonge sa main dans la jarre, saisit le fruit et se retrouve prisonnier. Mais il ne lâche pas le fruit pour se libérer. Nous trouvons cela étonnant, drôle et nous en rions. Et nous faisons de même avec nos peurs, nos blessures, nos petites habitudes, nos obligations, nos relations pesantes...	23/01/2008	Du contenu et du contenant Expérimentons de goûter notre champagne préféré dans un gobelet en plastique et dans une flûte en cristal. Hormis la différence de contact aux lèvres, le goût même diffère. Peut-être savons-nous déjà que le champagne bu, nous jetterons le gobelet ? Alors que nous aurons envie de faire durer le plaisir de boire dans le cristal, et même vide, de tourner la flûte entre nos doigts, de faire jouer la lumière dans le liquide, les bulles et le cristal. Mon contenu se trouve valorisé par moi, son contenant. Comment ce que je pense et ce que je dis pourraient se dissocier de ce que je suis ? Que ceci rejoigne cela et s’en nourrisse, et cela aidera et renforcera ceci.
24/01/2008	Contenu et contenant, autre point de vue Je peux aussi goûter et apprécier le contenu sans attention au contenant. Cela demande un certain détachement de l’apparence, un certain lâcher prise par rapport au paraître. Tout un “travail” de déconditionnement pour me tourner vers l’essence et l’essentiel.	23/01/2008
27/01/2008	Et si j’étais de l’eau, je descendrais sur Terre, ferais naître des sources, de cours en confluences, propagerais la vie.	28/01/2008	La vitalité dans l’actualité de l’analyse du fiscaliste catalyse la coalition des buralistes, cristallise les alizés de la banalité en désacralisant le nationalisme, mais n’est qu’alibi du calife pour vocaliser sur l’allitération.
29/01/2008	N’arrêtez pas l’Ératépé ni la thérapie ni l’état répit ni la répartie de l’athé réparé.	30/01/2008	D’une vie, d’un amour, je peux accepter et vivre tous les aspects ou seulement les plaisirs du beau, du bon... et du bonnet ?
31/01/2008	Devenant sédentaire, le Cœur nomade fera-t-il comme l’Homme ? Acquerra-t-il le sens de la propriété ? Ce serait dommage !	01/02/2008	La pulsion du printemps le battement de son essor de la vie à la mort
02/02/2008	Qui démontera le meccano de la Générale ?	03/02/2008	Ben... le chef-mécano Bouton, de par Dion !
05/02/2008	Sarkovite En fait, serait-il pire que moi dans son désir de se faire aimer du plus grand nombre et haïr de tous les autres ? Surtout ne pas laisser indifférent, surtout ne pas passer inaperçu. Eh bien, mon petit Nicolas, nous avons encore du chemin devant nous, des séances de relaxation, de méditation, avant de trouver la Paix intérieure, l’Amour et enfin la vraie Vie dans la sérénité. Comme tu fais tout rapidement, je ne doute pas que tu l’atteignes un jour... mais pas plus longtemps, faut pas abuser non plus !	06/02/2008	Sarkovite Le petit Nicolas démontre que, comme le dit l’ami Serge (voir son mot dit du 18/10/2002), « ... Pour aimer, il faut du temps. » Pour aimer Carla et surtout afficher leur “amour sérieux”, Nicolas a pris des vacances, et même deux fois. On pouvait le penser atteint par la grâce mais non, voilà de retour son naturel performant, expéditif. Décisions et annonces à l’emporte-pièce. Ce qui nous donne quelques pas de tango dont le fameux “un pas en avant, un pas en arrière”.
07/02/2008	Sarkovite Où est la rupture ? Tout président d’un état se devrait-il d’être marié ? Si oui, alors en CDD de 4 ans, renouvelable seulement avec l’accord des électeurs. Qui dévoilera les clauses secrètes du contrat de ce mariage secret ?	09/02/2008	N’attends pas d’avoir reçu, donne. N’espère pas recevoir, donne. Ce que tu n’attends pas, que tu n’espères pas, te sera donné à ta plus grande surprise. Certains cadeaux seront petits, si difficiles à percevoir. D’autres te paraîtront grandioses, si difficiles à recevoir. Les plus grands aident les plus petits. Et maintenant que tu sais percevoir les plus petits, recevoir les plus grands, constate que tu as changé ... ta manière de donner.
10/02/2008	Quand j’ai eu mal en écho à une parole, un geste, une absence de parole ou une absence de geste, que je l’aie ressenti consciemment ou non, ce mal va dans ma poubelle intérieure. Si je ne la vide pas, tous ces maux fermentent, pourrissent et finissent par empester, comme une vieille poubelle. Je n’oserai même plus soulever son couvercle tant elle pue.	09/02/2008
12/02/2008	Haïku d’eau Blanches brebis d’air, en miroir les moutons d’eau, des gouttes de vert.	13/02/2008	Haïku d’air Du plein au trou d’air, du trop au manque d’aimer, étouffe ou vit d’air.
14/02/2008	Dernier rappel pour la déclaration ! Celle des revenus, celle des partis pas encore revenus, celle des pas encore arrivés... à leur fin, celle des pas revenus d’être partis, celle des hésitants du genre jyvaty, jyvatypa, celle des qui n’ont rien à déclarer, celle des qui en feraient bien plusieurs, celle des prolixes au style roman feuilleton et celle de celles qui aimeraient bien... eh ! déclaration n’est-elle pas féminine !	15/02/2008	Si léger toute ta vie, Henri, je te souhaite une éternité de légèreté.
		19/02/2008	Solidaires dans les hausses sont... les Français d’en bas. Ceux d’en haut dans les augmentations... de leurs salaires.
		20/02/2008	Après qu’abonde amant dans le rude abandon, de peur certainement de subir l’abandon, saura-t-il dans tes bras oser son abandon ?
21/02/2008	Travailler plus pour gagner plus Travailler plus pour gagner plus (ça c’est original !) et surtout, afin que l’économie du pays en profite, dépenser plus... mais quand ? Pour gagner du temps passé à consommer, il reste à réduire le temps de sommeil mais dormir moins nuit... à la bonne santé. Attention à l’augmentation des dépenses... de ladite santé !	22/02/2008	Travailler plus pour gagner plus (suite) ... Et dépenser plus, on peut aussi abandonner les occupations de temps libres non dépensières comme balades au bord de l’eau, dans les forêts, dans les parcs et à la place, aller s’oxygéner, se remplir les yeux et les oreilles, et vider son compte en banque dans les grands magasins et les supermarchés qui, pour les besoins, ouvriront tard le soir, et les dimanches et jours fériés.
23/02/2008	Travailler plus pour gagner plus (fin) Autre avantage à ce mode de vie où se réduit le temps véritablement libre, pas de contemplation, pas de réflexion, pas de créativité, toutes choses dangereuses et propices à faire éclore des pensées. À la place, consommer la télévision, son prêt-à-penser et sa publicité. Voilà qui nous fait une population docile, inféodée aux groupes de l’industrie alimentaire, vestimentaire, automobile, et aux groupes de presse... surtout pressés de vendre plus de biens matériels de consommation... toujours plus !	24/02/2008	Existe-t-il au monde un Homme impeccable ? Eh bien, non, puisque selon certaine religion, nous sommes tous pécheurs. Par conséquent et selon le vieil adage “Qui a péché pèchera”, nous sommes tous peccables car sujets à pécher. Mais en accélérant encore nos rythmes de vie, en nous dépêchant encore plus, en travaillant toujours plus, l’accent circonflexe tombera, remplacé par un aigu, et nous dépÉchant, nous deviendrons impeccables et donc parfaits.
26/02/2008	Les ani-mots Entendre une mouche voler... un œuf, attendre qu’elle vole... un bœuf.	27/02/2008	La vie commence et s’achève en séparation. Faut-il en souffrir toute sa vie ou accepter les séparations et gagner confiance en soi et autonomie ?
29/02/2008	« Ah ! te voilà toi », chantait Chelon. « Vé, la voilà la Pomponette », disait Raimu. La disparition, aurait dit Perrec. Et la réapparition, aurait ajouté Bernadette. Alors, Monsieur revient après 4 ans d’absence. Pas trop fatigué ? les vacances étaient-elles agréables ? Toi, tu n’es pas vraiment pour travailler plus. À ton crédit, tu annonces les JO d’été ; tu nous offres 0,4% d’augmentation du PIB ; tu nous remets à l’heure, c’est ton office basique... Vingt-neuf février	01/03/2008	On dit « Le futur est devant nous. » Or il est partout, à gauche, à droite, derrière et aussi devant, et dessus, et dessous. Limiter à l’idée du “devant” – de plus participe présent de “devoir” – me ferme à certains futurs. Le futur atteint, il est présent et déjà passé. Alors, je me concentre en ce présent, sûr d’être présent à lui, à vous et à moi.
29/02/2008		02/03/2008	La première fois est facile à repérer. Mais la dernière fois, comment être sûr que c’est elle ?
04/03/2008	Manque et abandon Quittant ma dulcinée après une nuit d’amour, terminant le dernière bouchée d’un canard en daube, savourant la dernière gorgée d’un verre de Gevrey-Chambertin, dégustant la dernière cuillérée d’un Paris-Brest, avalant la dernière goutte d’une tasse de café fumant et moussant, exhalant la dernière bouffée d’un doux cigarillo, je ressens déjà le manque, l’absence de ces sensations, le mal d’abandonner ces bonnes choses et le bien-être qu’elles offrent. La séparation, la fin provisoire sont cependant nécessaires pour retrouver d’autres merveilleux instants plus tard et les apprécier pleinement. J’ai déjà écrit ici que la vie éternelle en Paradis me semblerait insupportable.	05/03/2008	Absence, manque et abandon Je suis là mais pas ici, présent physiquement mais absent par la pensée ; mon regard traverse les choses et les gens comme devant un stéréogramme. Je ne vis l’instant ni pour moi, ni moins pour l’Autre ou les Autres qui m’entourent. La puissance de l’esprit est telle qu’elle peut me transporter ailleurs, ailleurs dans le temps et dans l’espace, ailleurs où j’aimerais me trouver plutôt qu’ici et maintenant. Qu’est-ce qui m’empêche d’y être, ici et maintenant ? Quelle préoccupation ? Quels soucis ? Quelle envie de fuite ? La présence de l’un n’empêche pas l’Autre d’éprouver le sentiment de manque et d’abandon si cette présence reste absente.
07/03/2008	La saveur du savoir suit le goût du doute.	15/03/2008	Cherche l’ombre, délaisse la proie.
16/03/2008	Pères, Enseignez à vos fils comment greffer un arbre. Ils appréhenderont la valeur de la vie. Ils donneront la vie et plus jamais la mort et de toute vie, se sentiront les gardiens.	19/03/2008	Basse esse passe et pique sa place à l’air, et le duo d’Amour passe des vertiges aux vestiges
20/03/2008	Touche pas à la laïcité... c’est sacré !	21/03/2008	S’il y a début, il y aura fin. Pour l’éternel, voir plus Haut.
24/03/2008	Qu’il est dur quelquefois de pondre un mot du jour ! C’est ainsi que le mot de Pâques arrive le lundi de Pâques !	25/03/2008	D’un mot à l’autre d’un point à la ligne de chat en pitre de tome en mot
27/03/2008	L’euphonie mène-t-elle à l’euphorie ?	02/04/2008	La crise d’écrits dure et c’est tant mieux !
04/04/2008	Quand tu me parles de toi, ça me parle de moi. Quand je te parle de moi, ça te parle de toi.	05/04/2008	La Bourse y cote AIR FRANCE-KLM s’envole de +2,44%
06/04/2008	Alors, déprimé de n’être primé ?	07/04/2008	Le facteur Temps ne sonne jamais deux fois.
08/04/2008	La Bourse y cote MICHELIN se dégonfle de -3,72%	10/04/2008	La Bourse y cote LAFARGE bétonne à +1,87%
22/04/2008	Revue de presse Plus forts que Météo France, les magazines de santé et beauté nous annoncent l’été, un été qui approche et sera chaud. Ce qui apparaît clairement dans leurs titres : “Ventre extra-plat et fesses fermes en 3 semaines” “Cellulite, c’est maintenant qu’on la traite” ... D’autres titres ?	23/04/2008	À l’approche de l’été, (voir le 22/04/2008), je vous livrerai bientôt mon truc à moi en vue des grandes vacances. On pourra s’entraîner durant les vacances actuelles. Il s’agit de se préparer à faire... rien ! Eh oui, loin d’être négatif, je plaide pour une inactivité... productive ! Productive... de bien être !